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nouvel album"Luz" le 25 juin 2007

"Luz" (Lumière) représente une nouvelle phase qui s'ouvre sur la conjoncture sociale, esthétique et humaine, celle que le monde, néanmoins, a imposé au compositeur. Cet album, représente ainsi, une métaphore sur les ombres créées, par cette nouvelle réalité. C'est, donc, plus une Lumière spirituelle, parfois noire.C'est un chemin possible, c'est une réverbération lancée sous  nos pieds, illuminant les nuits, les villes, les âmes    

 1. Tenho Uma Arma

2. A Dor Do Dinheiro

3. Ilumina-Me

4. Balada De Gisberta

5. Dealer E Dilema

6. É Sempre Tarde Demais

7. Quem Me Leva Os Meus Fantasmas

8. A Cada Não Que Dizes

9. O Dia Depois De Hoje

10 Lobo No Luar

11.Pontes Entre Nós

12.Luz

Estes rostos de vida com um olhar sem futuro esperado, talvez os fantasmas da sociedade que nem os vez, nem os ouve, nem os entende. Rostos de vida solitários, surpreendidos pela imagem deles próprios, acanhado para a câmara, que toma tempo de pousar um olhar sobre eles, sem roubo, sem nem uma indecência, com pudor e humildade. Com respeito devido a cada Homem. Outro silencio. Imagens com lugar vazio mas cheio de sentido.

Ces visages à l'expression de qui n'attend rien de l'avenir, peut-être les fantômes de la société qui ne les voit même pas, ne les entend même pas, ne les comprend même pas. Des visages solitaires, surpris par leur propre apparence, empruntés par la caméra qui prend le temps de poser un regard sur eux, sans rien leur dérober, sans indécence, avec pudeur et humilité. Avec le respect dû à chaque Homme. Un autre silence. Images de lieux vides, mais lourds de sens.

Quem me leva os meus fantasmas : C'est la question que chacun de nous se pose. Où allons-nous ? Qui nous guérit ? Qui nous sauve de la vie que nous avons nous-même construit ? C'est le cri intime d'un homme, d'une ville, du pays, le cri du monde. "Quem me leva os meus fantasmas" naît d’un voyage nocturne à travers les rues de Porto, et de toutes les frontières. C'est un retour à la vérité de la chanson, , qui rompt avec la superficialité de la pop contemporaine. Parce que la chanson ne peut continuer à être uniquement un divertissement ; elle doit se questionner. Il n'y a plus de place pour le romantisme, pour l'illusion.. cette chanson est comme une amorce cherchant le fond de la réalité

Qui me délivre de mes fantômes

C'était le temps où les mains se fermaient
Et dans les nuits brillantes les mots s'envolaient
Et je voyais que le ciel naissait de mes doigts
Et la Grande Ourse était Une chaîne allumée
Marins perdus dans les ports éloignés
Dans les bars cachés des rêves gigantesques
Et la ville déserte de la couleur de l'asphalte
Et quelqu'un me criait de chanter plus fort

Qui me délivre de mes fantôme
Qui me sauve de cette épée
Qui m'indique le chemin
C'était le temps où les ombres s'ouvraient
Où des hommes naviguaient et d'autre s'élevaient
Je buvais la vie à petites gorgées
Je trébuchais dans le rire j'embrassais des venins
De dos, on ne voit pas le futur
Ni l'itinéraire de la balle, ni la faille dans le mur
Et quelqu'un criait avec une voix de prophète
Que le chemin se construit entre la cible et la flèche

A quoi sert une carte, si la fin est toute tracée ?
A quoi sert la vue, si le bateau reste à quai ?
A quoi sert d'avoir la clé si la porte est ouverte
A quoi servent les mots si la maison est déserte

 Traduction Lusina

  Luz, o quinto disco de originais de Pedro Abrunhosa & Bandemónio, chega ao mercado dia 25 de Junho, ficando disponível para download legal na mesma data.
Na primeira edição, especial e limitada, o álbum apresenta-se com um livro de 64 páginas, com ilustrações e fotografias da autoria do fotógrafo Augusto Brázio.

"Luz" representa uma nova fase que se abre perante a conjuntura social, estética e humana, a que o mundo, entretanto, forçou o compositor.

"Luz" representa, assim, uma metáfora sobre as sombras criadas por esta nova realidade. É, pois, mais uma LUZ espiritual, por vezes negra, do que o mero conceito substantivo a que a palavra poderá induzir. É um caminho possível, é uma reverberação lançada sob os nossos pés, iluminando as noites, as cidades, as almas.

Mes impressions sur l'album

Un album bouleversant de vérité, plein de dynamisme musical. Portrait sombre de la société actuelle, sous le regard très sensible du musicien poète (Vous me direz, c’est normal, il n’a qu’a enlever ses lunettes de soleil, ,juste un peu d’humour), mais comme dit le Renard dans le Petit Prince, “on ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux”. Portrait d’un monde, à la couleur de l’argent, du sang, de la douleur, des relations humaines superficielles ou profonde, sous cette Lumière, une réalité dévoilée. Des textes d’une poésie incroyable, transperçants, enveloppés de mélodies magnifiques, ou rythmées et pleines d’énergie.. Difficile de ne pas tomber dans ce puit de lumière ; attirée par la musique, et attiré par les textes d'un relief profond, difficile de ne pas être bouleversé par tant de beauté obscure : une chute vers le ciel, au plus profond de l’âme et de la nature humaine. Pas de leçons, mais une réflexion. Fabuleuse interprétation de Pedro et de la Bande De Petit Démons, musique d’une divinité diabolique. Un album à écouter d’urgence. Malgré son obscurité, il nous éclaire sur une humanité.. J’ai une arme, La douleur de l’argent, éclaire-moi, Balade a Gisberta,, Dealer et Dilemme,, Il est toujours trop tard, Qui me délivre de mes fantômes, A chaque non que tu dis, Le jour après aujourd’hui, Loup au clair de lune, Ponts entre nous, Lumiére

 Ce n'est qu'une première tentative de Traduction

DEALER et DILEMME

J'ai un carré de ciment dans lequel je me couche,
Il n’y a pas de place pour un avenir aussi étroit,
Je suis l'asphalte, là du sommet de mon immeuble
je n’ai pour moi que la tentation qui n'a pas de remède.
Et si je me tue, en direct,
J'ouvre le journal, une chaîne quelconque, je suis le favori,
Et la télé, le DVD font de moi une Star

Hier personne, aujourd'hui, qui sait, un sitcom

Tant de bruit, tant d’engouement dans le désert,
il est écrit ici que ce plan frappe juste,
je tue le Juge, je tue la Perdrix, je tue le chêne-liège
d‘un seul tir, mais un tir bien ajusté

Dis-moi quel est le prix de mon effort, de ton pardon

Une nouvelle voiture, avec un moteur de fusée
Une résidence, une pension à vie

Faire dimanche, du lundi au vendredi

Je ne sais pas où est la sortie,
dans l’allée ou dans l'avenue.
Ai, Pays, Pays c'est un problème, vit

Entre dealer et le dilemme,
Entre la sieste et le système.
Entre dealer et le dilemme
Entre la sieste et le système.

J'ai un pétard dans la cave de l'annexe,
Il est écrit dans les journaux que je suis un type complexe,
Dans le football peut-être l’emporterais-je dans la tribune,
Il n’y a pas de pire lieu ou le pays se désuni
Je suis visionnaire au contraire de ce que l’on pense,
Avoir autant de fonctions, rend la vie plus intense

Entre la médaille, et la canaille jamais rien ne va,
Si elle est de bois, cette chaise un jour tombera


J'ai la certitude qu'à table je suis honnête,
Une enveloppe dans le décolleté achète le reste,
Un escabeau pour grimper jusqu'au fond,
ma place captive dans le ciel de l'autre monde.
Je veux une statue d'argent à ma porte,
la rédemption est une chose qui m’importe peu
Je veux un cheval, je veux un trône où m’asseoir
Si je ne suis pas roi, pourquoi ne serais-je pas président ?

Je ne sais pas où est la sortie,
dans l'allée ou dans l'avenue.
Ai, Pays, Pays c'est un problème,

Il vit entre
Dealer et le dilemme,
Entre la sieste et le système.
Entre Dealer et dilemme
Entre la sieste et le système.


À CHAQUE NON QUE TU DIS

À Ramie al-Dura, 12 ans, mort en 2000 tué par les balles de la haine dans la Bande de Gaza.


Lent,
J’ai vu mourir le temps,
Mort en dehors et en dedans,
Comme un père trompé,
Un fils volé,
La main d’un soldat, un péché,
Un calice, un prince,
et un saut de lynx,
Une fin qui est proche,
Une chambre déserte,
Deux coups de feu dans le noir, un poitrail dans le mur
Le visage déjà froid, le son de la mort en rut,
Le pas cadencé
Des bottes cardées,

Des épées qui attendent,
Le fil tranchant,
Le coup de feu du fauve.
Et personne n’a compris que je suis le monde entier.

Loin,
Une mer qui se déchire et me fuit,
Une douleur profonde, mais qui ne vaut pas l’acier de la balle
Un cœur qui s’emballe, qui éclate, qui s’empale sur la peur,
Un dédale, un doigt,
une détente déjà prisonnière,
Un trait de feu, une flamme colorée vers le ciel,
Des dessins fous dans la nuit noire,
Peinture pure au barillet,
Peut-être que vingt hommes ne suffisent pas,
Peut-être que ceux-là vont m’emporter,
Peut-être que les autres vont se rappeler,
Qu’ils sont des hommes comme ceux qui fuient
Et qu’aucun Dieu n’est plus grand,
Dans une haine faite de douleur,
Et personne ne s’est aperçu que le monde entier s’est arrêté.

Chaque fois que tu dis non,
Une place s’ouvre dans le ciel.
Chaque fois que tu dis non,
Une place s’ouvre dans le ciel.

Faibles,
Comme des lambeaux sur le lit
Orgueil fait de boue, et le verbe être s’en va.
Mots prisonniers de l’âme, rues de vent et d’âme qui vive,
Un tir limpide, un soupir suspendu,
Une piété dans les nouvelles,
Des cravates impunies niant les sévices
Des voix de fer, de feu, de faim, de fuite, de lames,
Et les pauvres rides déjà faibles,
Un puits mort de soif,
Des graffiti sur un mur,
Et personne n’a compris que j’étais le monde entier.

Autres,
Fous, perdus, sentiments qui vont droit au but,
Enfants faits guerriers,
A qui on a volé le pardon,
Deux bras pleins de pain,
Du napalm dans la paume de la main,
Une allumette feu follet,
Dans les journaux le portrait
D’un éclat, une étreinte,
Un peu d’espace
D’une patrie sans terre.
Un pétale prodigue, un remords avoué,
Peut-être la douleur qui revient,
Peut-être un jour l’inverse,
Mais je ne demande même pas ça,
Le monde entier qui fuit,
Le monde entier qui supplie.
Qu’on entende haut ton “Non”.

Chaque fois que tu dis non,
Une place s’ouvre dans le ciel.
Chaque fois que tu dis non,
Une place s’ouvre dans le ciel.

Lent,
Loin,
Faibles,
Autre
s.

Merci Cécile pour ton aide

http://lusina.unblog.fr/

 

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