concert du 11 aout 2018 Olhão
Le Jardin des Pêcheurs, Olhão, pas celui des 7 pêchers capitaux, quoi que, peut être dans cette nuit brulante. Celui de ceux qui sont liés à la mer. Cette odeur d'iode, un shoot naturel, bon pour la santé, additionnée à la musique, les effets sont irréversibles de bienfaits. Certaines odeurs se lancent dans la foule à coeur perdus dans le mouvement des corps égarés dans l'instant. La sueur d'un homme se distribue imprégnée dans des Tee Shirts de différentes tailles, des serviettes əponges blanches. J'ignorais qu'on pouvait se battre pour la transpiration d'un homme. L'être humain est un animal à la recherche de sensation, de sensualité, masqué parfois dans les love love hypocrite ; le monde est beau, la vie est belle, en plein mois d'août, le soleil, la proximité de la mer que l'on respire. Ce soir je me baigne dans cette illusion. Je me laisse emporté par la vague. Sans toutefois y parvenir complètement. Les musiciens sur scène sont excellents. La voix du chanteur l'est tout autant. Je suis heureuse d'être là. Je chante, je hurle, je pleure intérieurement sous les prière et le Moment, tête baissé, mes yeux fermés, visant le sol. Mon regard se redresse ébloui par les sens, il fixe l'artiste et balaie la scène. Antonio, Miguel, Claudio, Pedro. Pedro Martins, Euricio, Bruno et les 3 cuivres dont je ne me rappelle plus les noms. 10 personnes sur scène au total. Les chansons s'enchaînent, s'enfile comme des perles, dont chacune à sa propre valeur. Je crois en connaître parfaitement l'aspect, mais je suis toujours surprise par un détail, selon l'expression, l'exposition à la lumière, malgré les apparences, se n'est jamais le même tableau qui se joue. La même scène qui d'interpréte sur scène. Le mouvement s'éteind, la lumière se stabilise je regarde ma voisine dans un échange de sourire et de bonheur.