Aveiro le 12 avril 2014
O verão está a quase à porta, mas a primavera ainda não quer sair, ainda tem trabalho a realizar, as pessoas saem a rua com o sol, a música também , adapta-se ao exterior, adapta-se ao vento, o ar livre, precisa de bastante mais energia para chamar a atenção e ouvir-se.
Foi esta energia que senti na noite de sábado , em Aveiro, Pedro Abrunhosa com os Comité Caviar, dèrao tudo mais uma vez, e ainda mais ... a noite foi uma fervura , energia natural. O som começou por entrar no meus ouvidos , e todo o corpo seguiu num pulso em harmonia com o palco, com o que veio do palco, com aqueles que estavam no palco ; os pés fugirao do chão , as mãos uma contra a outra tornaram-se palmas rítmicas, os lábios reproduzirao simultaneamente as mesmas palavras , o corpo em ação, e na contradição , a mente descança , mesmo na provocaçao da reflexão que faz tudo para agitara-a... Descança, mas não adormecer ... em standby ... o tempo de recarregar otimismo ..Obrigada… obrigada a todos por este concerto
L’été approche, les gens sortent dans la rue, la musique aussi, elle s’adapte à l’extérieure, il lui faut plus de puissance pour se faire entendre et attirer l’attention. Cette puissance je l’ai ressenti samedi soir à Aveiro, Pedro Abrunhosa avec les Comité Caviar, ont encore une fois tout donné, et plus… la nuit était bouillante, de la puissance, de l’énergie naturelle.
Le son a commencé par pénétrer dans mes oreilles, et tout le reste à suivi dans une impulsion, en harmonie avec la scène, avec ce qui provenait de là scène, avec ceux qui étaient sur la scène ; les pieds se détachent du sol, les mains claquent et se transforment en applaudissements, et les lèvres reproduisent simultanément les mêmes mots, tout le corps en action, et, de manière contradictoire, l’esprit se repose, même si la réflexion le provoque pour l’agiter, il se repose, mais ne s’endort pas… il est en veille… juste le temps de se recharger d’optimisme…
lorsque tout c’est arrêté, il y avait encore des frémissements, ce fil d’attente qui c’est détaché de l’étoffe, tissée par le public, dont je ne suis qu’une fibre, une maille… Je me suis raccorder au fil dont les particules se sont peu à peu dispersées après chaque entrée, après chaque sortie, dans la patience, et la curiosité de l’artiste, de ce fil d’attente fait de plusieurs fibres, de plusieurs mailles, de plusieurs particules il en a fait de l’attention pour chacun…c’est à mon tour… Merci… Merci à vous tous